Denise se sentit soudain curieusement vidée et faible. Puis, elle ressentit une violente douleur dans les entrailles, au point qu’elle se recroquevilla
involontairement sur elle-même. La pièce s’obscurcit et Denise observa avec un curieux détachement toute la scène s’évanouir jusqu’à disparaître entièrement. Elle perdit conscience.
« Tu peux rentrer chez toi », entendit Denise lui dire quelqu’un. Elle ouvrit les yeux et découvrit une femme magnifique qui se tenait à côté de son lit. (…)
Elle n’avait pas l’impression que sa visiteuse lui parlait vraiment. Elle avait plutôt le sentiment que sa voix mélodieuse résonnait à l’intérieur de sa propre tête.
La femme plongea son regard dans les yeux de Denise. « Je dois te dire que ton travail ici n’est pas achevé ; ta mission n’est pas encore accomplie. Ton fils
vivra. Tu as encore beaucoup de choses à vivre et à apprendre sur ce chemin. » (…)
Elle avait les yeux débordant de compassion et d’amour, à tel point que Denise en était submergée. « La vie honore tes choix d’âme, en toute chose »,
semblait-elle lui dire. « Tu t’es choisi pour toi-même certaines leçons difficiles, mais elles t’ont préparée à te mettre au service d’autrui, si tu choisis de rester. Maintes et maintes fois
encore, tu seras invité à te rappeler ta foi. »
Denise avait compris ces paroles de sagesse :
Ne résiste pas au mal, accepte-le, car ce à quoi tu résistes persiste. Il y a une raison à tout cela, un plan divin. Alors, que la volonté de l’esprit soit
faite, pas la tienne. Tu ne peux changer que ce que tu acceptes.
Puis, enveloppe-le d’amour. Quoique tu vives, tu peux littéralement dissoudre toute expérience indésirable par ton amour. D’une certaine manière, tu peux «
aimer à mort » cette expérience.
Enfin, montre-toi joyeux, car l’issue exacte et parfaite de cette expérience est à portée de main. Rien ne peut te priver de ta joie, car la joie est Ce Que
Tu Es. Donc, quel que soit le problème auquel tu es confronté, fais quelque chose de joyeux.
La vie honore nos choix d’âme en toute chose.
